Elle est en colère mais «n'a pas peur». Interrogée par RTL, la députée européenne Rachida Dati a jugé mercredi que «les rumeurs (...) sur la vie personnelle sont absolument inadmissibles et scandaleuses». «Que je sois mise en cause je trouve ça extrêmement scandaleux», a-t-elle renchéri.
L'ancienne ministre, régulièrement raillée pour son goût du luxe, a raconté qu'elle était «venue en politique pour l'action et par l'action, pas par autre chose».
Une «différence entre le président et son entourage»
Elle a commenté les propos de Pierre Charon - conseiller en communication de Nicolas Sarkozy qui croit voir dans ces rumeurs un «complot organisé»- en assurant faire «bien la différence entre le président et son entourage».
«Je connais assez le président», qui n'a pas dû apprécier ce genre de rumeurs, dont certaines «atroces» mais qui s'intéresse à des problèmes graves, souligne-t-elle. En tout cas, et elle le répète plusieurs fois, elle n'a «pas peur». Mais «il faut que ça cesse et il faut que ça s'arrête».
Elle n'a pas vu récemment le président
Calme et déterminée, Rachida Dati dévoile cependant sa fragilité à la fin de l'interview de Jean-Michel Apathie. «Je n'ai pas récemment vu le président, j'espère le voir très bientôt», a-t-elle avoué, alors qu'elle se prévalait il y a quelques temps du soutien sans faille témoigné par le président.
Au sujet de la voiture de fonction dont l'usage lui aurait été retiré, elle n'a pas nié, évoquant une «certaine tolérance» envers les anciens ministres. En tout cas, «ce n'est pas l'essentiel», rappelant qu'elle avait longtemps fait sans. Ce qui compte vraiment, c'est «soutenir l'action du président», a-t-elle conclu.
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