Il est temps qu'elle se souvienne qu'elle est Française et se doit de défendre nos valeurs, pour le coup, elle le fait bien.
Internaaze.
«Quand on fait porter la burqa à sa femme, il n'y pas d'égalité des droits», a tranché la première secrétaire du PS, qui critique également le choix du NPA de Besancenot de présenter aux régionales une candidate voilée.
Un bon point pour Eric Besson, un mauvais pour Olivier Besancenot. Invitée de Canal+, Martine Aubry a longuement abordé le sujet du voile mercredi soir. La première secrétaire du PS a ainsi apporté son soutien à Eric Besson, qui a refusé mardi la naturalisation d'un homme obligeant sa femme à porter le voile intégral. Interrogée par Canal+ sur cette décision d'Eric Besson, la maire de Lille a affirmé: «Il a raison».
«J'aurais fait exactement la même chose» que le ministre de l'immigration, a renchéri la maire de Lille. «J'ai été moi-même ministre en charge des naturalisations», a rappelé la patronne des socialistes. Pour octroyer les naturalisations, «le ministre a une liberté d'appréciation globale, la personne doit parler français, doit avoir montré des signes d'intégration» et séjourné depuis un certain temps» en France. Mais il ne faut pas oublier «l'environnement».
«Quand on fait porter la burqa à sa femme, il n'y pas d'égalité des droits», a souligné Martine Aubry. Une position qui fait écho à celle du Conseil d'Etat sur cette affaire, qui a validé la décision d'Eric Besson. Ses membres avaient conclu que l'homme qui avait déposé cette demande de naturalisation «adoptait au quotidien une attitude discriminatoire vis-à-vis des femmes, allant jusqu'à refuser de leur serrer la main et à préconiser une séparation des garçons et des filles, y compris au foyer». Les magistrats avaient considéré que «le mode de vie choisi était incompatible avec les valeurs de la République, et le principe de l'égalité des sexes». Ce soutien de Martine Aubry à Eric Besson intervient alors que le PS estdéfavorable à une loi «de circonstance» sur la burqa.
Toujours au nom des valeurs de la République, la maire de Lille a fustigé la décision du NPA d'Olivier Besancenot de présenter sur sa liste aux régionales dans le Vaucluse une étudiante voilée. «Je n'aurais pas accepté ça sur les listes socialistes. Une femme voilée c'est une annonce d'une religion qui doit rester du domaine privé et qui ne doit pas rentrer dans le champ de la République», a plaidé Martine Aubry.
«Quand vous êtes élu de la République, vous représentez l'ensemble du peuple et vous n'avez pas besoin de montrer un signe ostentatoire qui relève du domaine privé», a encore affirmé la première secrétaire qui comprend cependant «très bien que la jeune candidate vive sa religion comme elle l'entend». «Personne n'est obligé d'être élu», a-t-elle commenté. «Nous avons beaucoup d'hommes et de femmes d'origine maghrébine sur nos listes qui sont pour certains, d'ailleurs, musulmans et pratiquants. Je crois que le signe de la République, c'est de montrer son visage, c'est d'être ouvert aux autres»..«J'aurais fait exactement la même chose» que le ministre de l'immigration, a renchéri la maire de Lille. «J'ai été moi-même ministre en charge des naturalisations», a rappelé la patronne des socialistes. Pour octroyer les naturalisations, «le ministre a une liberté d'appréciation globale, la personne doit parler français, doit avoir montré des signes d'intégration» et séjourné depuis un certain temps» en France. Mais il ne faut pas oublier «l'environnement».
«Quand on fait porter la burqa à sa femme, il n'y pas d'égalité des droits», a souligné Martine Aubry. Une position qui fait écho à celle du Conseil d'Etat sur cette affaire, qui a validé la décision d'Eric Besson. Ses membres avaient conclu que l'homme qui avait déposé cette demande de naturalisation «adoptait au quotidien une attitude discriminatoire vis-à-vis des femmes, allant jusqu'à refuser de leur serrer la main et à préconiser une séparation des garçons et des filles, y compris au foyer». Les magistrats avaient considéré que «le mode de vie choisi était incompatible avec les valeurs de la République, et le principe de l'égalité des sexes». Ce soutien de Martine Aubry à Eric Besson intervient alors que le PS estdéfavorable à une loi «de circonstance» sur la burqa.
«Je n'aurais pas accepté de femme voilée sur les listes PS»
Toujours au nom des valeurs de la République, la maire de Lille a fustigé la décision du NPA d'Olivier Besancenot de présenter sur sa liste aux régionales dans le Vaucluse une étudiante voilée. «Je n'aurais pas accepté ça sur les listes socialistes. Une femme voilée c'est une annonce d'une religion qui doit rester du domaine privé et qui ne doit pas rentrer dans le champ de la République», a plaidé Martine Aubry.
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