Le grand nettoyage entamé par la firme à la pomme étonne les développeurs, qui dénoncent pour certains une «censure puritaine». La raison: toutes les applications retirées, que ne montrent guère plus que des filles vêtues de lingerie ou de bikinis, avaient dans un premier temps été approuvées par Apple.
Officiellement, ce sont de «nombreuses plaintes», qui ont infléchi la politique du fabricant. «On est arrivé au point où l’on recevait des plaintes de femmes qui trouvaient certains contenus dégradants. Des parents étaient en colère», explique Phil Schiller, responsable marketing chez Apple, dans le «New York Times».
Deux poids deux mesures
Deux poids deux mesures
Les développeurs ont de la peine à digérer que des applications hot, comme celle de Playboy, n’ont pas été censurées. Discrimination? Apple botte en touche: «La différence, c'est qu'il s'agit de compagnies très connues, avec des publications disponibles dans de nombreux formats et largement acceptées», rétorque Phil Schiller.
La vraie raison?
A côté des plaintes de parents et d’associations chrétiennes, la purge engagée par Apple viserait à se donner une image irréprochable. La firme à la pomme souhaite en effet vendre sa nouvelle tablette tactile, l’iPad, aux écoles, qui l’utiliseraient comme un outil éducatif.
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