Le top model NATALIA VODIANOVA.

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Avec son visage d’ange et sa plastique de rêve, le top modèle russe a su conquérir la planète en quelques années. Egérie des plus grandes marques de mode et de cosmétique, son parcours atypique fait rêver les femmes du monde entier. En exclusivité, elle nous dévoile les secrets de sa beauté renversante.
En moins de dix ans, la petite marchande de fruits de Gorky dans la banlieue de Moscou est devenue l’un des top models les plus convoités. Epouse d’une des plus grandes fortunes d’Angleterre, maman de trois superbes enfants (2, 3 et 7 ans), sa vie ressemble à un conte de fée. Sur les podiums ou au naturel, en robe de soirée ou en tenue de ville, Natalia éblouit par son aura.


1. Dans sa salle de bain
Que trouve t’on dans votre salle de bain ?
Je ne suis pas une inconditionnelle de beauté, j’aime prendre soin de ma peau, mais sans utiliser des tonnes de produits. Pour mon visage, je ne jure que par la ligne Super Aqua de Guerlain, avec un petit faible pour les masques hydratants en sachets individuels à glisser dans son sac. Ils sont magiques, surtout en avion. Pour mes cheveux, j’ai découvert en Angleterre les produits Philip Kingsley et j’en suis fan ! Depuis, j’ai vu une vraie différence.

Et dans votre trousse à maquillage ?
Pas énormément de choses ! J’aime me maquiller, mais j’ai mes basiques. Ce qui me va le mieux, c’est un trait d’eye-liner noir et une pointe de mascara, juste ce qu’il faut pour me faire l’oeil « smudgy », un peu comme lorsqu’on se réveille sans s’être démaquillée. Sur les lèvres, soit je ne mets pas de couleur du tout soit, au contraire, j’applique un vrai rouge rouge. Et pour mon teint, j’adore la Terracotta en spray de Guerlain, elle donne une mine splendide, comme si vous veniez de prendre le grand air.

Parlez nous des parfums que vous représentez…
Je suis l’égérie d’Euphoria de Calvin Klein et de Shalimar de Guerlain, que je porte tous deux en alternance. Mais, je ne les vaporise jamais directement sur ma peau, plutôt sur mes vêtements.



2. Côté lingerie
Et votre collaboration avec Etam?
C’est une super expérience et un véritable défi. Depuis dix ans que je travaille avec les plus grands couturiers, j’ai enregistré énormément d’informations que je peux maintenant mettre à profit. La lingerie, cela doit être confortable, de bonne qualité et si vous voulez toucher un maximum de femmes, elle doit être abordable. Je viens d’un milieu très modeste et je suis toujours incapable de dépenser 200 € pour un soutien-gorge.
Et puis ce que j’ai aimé, c’est pouvoir créer des vêtements en pensant aux femmes que j’admire. En premier lieu ma grand-mère. Quand j’étais petite, elle représentait pour moi la quintessence de la féminité. Elle était toujours bien coiffée, maquillée et avait des cheveux roux flamboyants. Aujourd’hui, à 80 ans, elle prend toujours soin d’elle. Mon autre source d’inspiration, ce sont les danseuses de ballet, à la fois si poétiques et si sexy. Avec cette collection, je voulais des modèles qui donnent aux femmes confiance en elle, qui les rendent plus belles.

Après trois enfants, votre point de vue sur votre féminité a-t-il changé?
Non, j’ai toujours envie d’être sexy, attirante. Être maman m’a rendue plus féminine en un sens, car ma famille me donne confiance en moi, même quand je traverse des périodes de doutes. Et puis aux yeux de mes enfants et de mon mari, je suis toujours belle !.



3. En toute beauté
Le secret de votre ligne?
Je n’ai que 27 ans ! Je n’ai jamais fait de régime draconien, ni de sport à outrance. Je suis juste raisonnable. Dès que je peux, je fais du cheval, du vélo, je marche beaucoup. J’entretiens une relation saine avec mon corps en mangeant bio et chez nous, nous avons notre propre potager. Mais je sais aussi me faire plaisir de temps en temps, d’autant plus que j’adore les glaces!

Un beauty faux-pas à déclarer?
J’assume avec difficulté mes cheveux… Certains matins, ils sont parfaits et d’autres, quoi que je fasse, ils ne ressemblent à rien. Ça me désespère.

Votre meilleur conseil beauté?
Ma grand-mère m’a toujours conseillé de ne jamais épiler mes sourcils. Les miens sont très fournis et malgré tout, je n’y touche à peine. Quand je vois toutes ces filles qui n’ont quasiment plus de sourcils, je suis heureuse de l’avoir écoutée.

Propos recueillis par Sophie Goldfarb








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