es quatre points principaux tels que les a présentés Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse :
- Les pays s’engageraient à maintenir les changements climatiques sous la barre des 2°C pour 2050. Ce qui signifierait donc que l’on pourrait excèder cette température à la fin du siècle.
- Il n’y aura pas d’objectif mondial de réduction d’émissions, tant pour 2020 que pour 2050. Concernant 2020, les pays auront à présenter par écrit au secrétariat des Nations Unies leur objectif de réduction pour 2015 puis pour 2020. En gros, il n’y a pas d’obligation, on peut produire le chiffre que l’on veut avec l’année de référence que l’on veut. Pour 2050, même la barre des 50% est oubliée ! Pour cela, et c’est le troisième point, il faudra que les pays adaptent leur législation à cet objectif de réduction. Ce n’est vraiment rien de nouveau car jusqu’à présent, les Etats devaient annoncer leurs objectifs de réduction tel que leur avaient demandé les Nations Unies, et avaient auparavant pris le soin de passer des législations nationales pour faire passer ces points.
- Enfin, un accord sur les financements innovants a été trouvé. Ainsi, 30 milliards de dollars seront distribués sur trois ans aux pays les plus menacés par les changements climatiques. Et ensuite, 100 milliards de dollars à partir de 2050 pour le financement de l’adaptation aux changements climatiques. La question du qui va payer, et du comment reste entière. Un comité d’experts va être créé pour enterrer la question, pardon pour trouver des financements innovants.
Que dire de plus, si ce n’est que l’on a perdu deux ans de négociations, deux ans de travail, que les Chefs d’Etat ont été incapables de se mettre d’accord sur une menace qui concerne toute l’Humanité, qu’ils ont été incapables même en se retrouvant tous à Copenhague de comprendre que les citoyens croyaient encore en eux.
Nous avons perdu une chance exceptionnelle ces deux dernières semaines; une chance qui ne se représentera peut-être plus jamais.
Connie Heddegaard avait promis la Gloire ou la Honte… Sarkozy, Obama, Merkel et tous les autres ont choisi la Honte.
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