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La présence de méthane dans l’atmosphère martienne est connue depuis le début des années 2000. A l’époque l’annonce à fait sensation car le méthane est un gaz essentiellement produit, sur
Terre, par les organismes vivants. Il s’agissait d’un argument fort en faveur de l’existence d’une vie dans le sous-sol martien. Une hypothèse récemment renforcée par la découverte d’eau dans ce
même sous-sol et la confirmation que le méthane martien est régulièrement renouvelé.
Mais la vie n’est pas la seule source de méthane possible. Au moins deux autres phénomènes peuvent être évoqués : des réactions géochimiques entre l’eau et les roches martiennes ou l’apport exogène
de méthane lors des impacts d’astéroïdes. Toutefois, une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l'Imperial College de Londres et publiée dans Earth and Planetary Science Letters,
montre que les volumes de méthane qui pourraient être libérés par les météorites entrant dans l'atmosphère de Mars sont trop faibles pour maintenir les niveaux actuels de méthane.
Pour évaluer la quantité de méthane provenant des météorites, l’équipe a reproduit expérimentalement les conditions de pénétration de l’atmosphère martienne en chauffant à 1000° des fragments
d’astéroïdes. Ils ont mesuré les gaz qui s’en échappaient à l’aide d’un faisceau infrarouge. En combinant ce résultat avec le taux de météorites qui s’écrasent sur Mars, les scientifiques ont
défini la quantité de méthane ainsi rejetée.
Selon leurs estimations, seulement 10 kilogrammes de méthane proviennent des météores ce qui est très en dessous des 100 à 300 tonnes nécessaires pour reconstituer le niveau de méthane dans
l'atmosphère martienne. La solution se trouve donc dans le sous-sol de la planète rouge, dans les réactions géochimiques engendrés par les roches volcaniques ou dans la présence d’une forme de
Vie.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
La présence de méthane dans l’atmosphère martienne est connue depuis le début des années 2000. A l’époque l’annonce à fait sensation car le méthane est un gaz essentiellement produit, sur
Terre, par les organismes vivants. Il s’agissait d’un argument fort en faveur de l’existence d’une vie dans le sous-sol martien. Une hypothèse récemment renforcée par la découverte d’eau dans ce
même sous-sol et la confirmation que le méthane martien est régulièrement renouvelé.
Mais la vie n’est pas la seule source de méthane possible. Au moins deux autres phénomènes peuvent être évoqués : des réactions géochimiques entre l’eau et les roches martiennes ou l’apport exogène
de méthane lors des impacts d’astéroïdes. Toutefois, une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l'Imperial College de Londres et publiée dans Earth and Planetary Science Letters,
montre que les volumes de méthane qui pourraient être libérés par les météorites entrant dans l'atmosphère de Mars sont trop faibles pour maintenir les niveaux actuels de méthane.
Pour évaluer la quantité de méthane provenant des météorites, l’équipe a reproduit expérimentalement les conditions de pénétration de l’atmosphère martienne en chauffant à 1000° des fragments
d’astéroïdes. Ils ont mesuré les gaz qui s’en échappaient à l’aide d’un faisceau infrarouge. En combinant ce résultat avec le taux de météorites qui s’écrasent sur Mars, les scientifiques ont
défini la quantité de méthane ainsi rejetée.
Selon leurs estimations, seulement 10 kilogrammes de méthane proviennent des météores ce qui est très en dessous des 100 à 300 tonnes nécessaires pour reconstituer le niveau de méthane dans
l'atmosphère martienne. La solution se trouve donc dans le sous-sol de la planète rouge, dans les réactions géochimiques engendrés par les roches volcaniques ou dans la présence d’une forme de
Vie.
J.I.
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