L’acteur, à l’affiche de À l’origine, parle de lui, de son fils Guillaume Depardieu et du reste avec détachement.
C’est ça, être un monstre sacré. Pouvoir s’offrir une liberté totale. Liberté artistique, liberté de paroles, liberté de se haïr. Dans L’Express, Gérard Depardieu dresse un bilan de sa vie d’homme et d’artiste, et revient sur ses origines modestes. Un handicap au départ : «J'ai longtemps été complexé par le manque d'éducation scolaire [...] et il m'a fallu du temps pour réaliser la chance que j'avais. je suis comme tous les mecs qui n'ont pas été à l'école, j'aime lire et j'aime apprendre. ». Et au final un don, un cadeau de la vie, selon lui, dont n’aura jamais profité son fils disparu Guillaume Depardieu : « Il était très doué, mais il n’avait aucune sortie de secours. Il était le "fils de" et il le vivait difficilement. Moi, comme je viens de nulle part, j’ai toujours eu la chance d’avoir une sortie de secours dans la tête. », explique l’acteur.
Mais outre le personnage imposant, c’est l’acteur aux films si opposés qui est interrogé. Ce même acteur capable de jouer dans un film d’auteur, forcément segmentant et dans une comédie tendance nanard, au succès quasi assuré. D’ailleurs, il l’avoue , « quand je tourne, je sais le nombre d’entrées que le film fera. Après la qualité, c’est un truc relatif. »
D’ailleurs, les critiques, il s’en bat l’œil : « Personne ne pourra me détester autant que je me déteste moi-même. Mais […] je n’ai aucun problème avec ça. »
Gérard Depardieu est-il heureux ? La réponse est comme lui, fuyante et franche à la fois, comme par superstition : « Je ne me pose pas la question. » Pourquoi ? « Le bonheur et le malheur deviennent vite des obsessions si tu y penses. »
P.L.N
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