http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61074.htm
Les piles à combustible effectuent la conversion d'énergie chimique en énergie électrique, avec de très faibles émissions polluantes et des perspectives de rendement (conversion électrique) élevé. Au contraire des piles et batteries classiques, les réactifs et les produits ne sont pas stockés dans la pile mais apportés et évacués en continu. Les piles à membrane électrolyte polymère (PEM) font, en particulier, l'objet de nombreuses recherches pour une utilisation dans les transports. Ces piles convertissent de l'hydrogène et de l'oxygène en énergie électrique et en eau, celle-ci étant généralement utilisée pour le transport des ions (protons). Ce dernier point impose un fonctionnement de ce type de piles à des températures inférieures à 90°C, soit juste en dessous du point d'ébullition de l'eau.
Des chimistes de l'Université de Calgary et de l'Institut Stéacie des Sciences Moléculaires du CNRC (Ottawa, Ontario) ont découvert un nouveau matériau qui permet à ces piles de fonctionner à des températures pouvant aller jusqu'à 150°C. Cette découverte, publiée dans l'édition en ligne de Nature Chemistry, pourrait être de première importance car elle permettrait d'augmenter l'efficacité de ces piles et d'en diminuer le coût. La possibilité de fonctionner à de plus hautes températures permet également d'envisager l'utilisation de catalyseurs autre que le platine, très onéreux, et pouvant accélérer et ainsi augmenter l'efficacité des réactions chimiques. George Shimizu, qui a conduit cette recherche au département de chimie de l'Université de Calgary, considère que ces résultats pourraient "modifier la manière dont les chercheurs ont jusqu'à présent considéré les matériaux candidats pour des applications des piles à combustibles".
Des chimistes de l'Université de Calgary et de l'Institut Stéacie des Sciences Moléculaires du CNRC (Ottawa, Ontario) ont découvert un nouveau matériau qui permet à ces piles de fonctionner à des températures pouvant aller jusqu'à 150°C. Cette découverte, publiée dans l'édition en ligne de Nature Chemistry, pourrait être de première importance car elle permettrait d'augmenter l'efficacité de ces piles et d'en diminuer le coût. La possibilité de fonctionner à de plus hautes températures permet également d'envisager l'utilisation de catalyseurs autre que le platine, très onéreux, et pouvant accélérer et ainsi augmenter l'efficacité des réactions chimiques. George Shimizu, qui a conduit cette recherche au département de chimie de l'Université de Calgary, considère que ces résultats pourraient "modifier la manière dont les chercheurs ont jusqu'à présent considéré les matériaux candidats pour des applications des piles à combustibles".
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