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samedi 7 novembre 2009
Assassin's Creed 2
Le 19 novembre prochain sortira sur nos PS3 et Xbox360 Assassin's Creed 2 (les possesseurs de PC devront quant à eux patienter jusqu'en mars 2010). C'est le deuxième épisode d'une trilogie qui déborde gracieusement sur d'autres médias et supports ces derniers temps. Pour pitcher l'histoire en quelques mots, un barman nommé Desmond est kidnappé par ce qui s'avère être des templiers des temps modernes.On le pose sur une chaise de dentiste du futur qui lui permet de revivre l'histoire de ses ancêtres assassins (l'animus). Dans le premier épisode, celui-ci vivra l'histoire d'Altaïr, un tueur appartenant à la guilde des Assassins au temps des croisades. Dans l'épisode à venir, il s'agira d'entrer dans la peau d''Ezio Auditore, un italien au temps de la renaissance dont un drame familial poussera à prendre les armes, tout comme son ancêtre. L'histoire ne s'arrête pas là, puisque quasiment simultanément sortira à noël Assassin's Creed Bloodline sur Playstation Portable, où vous pourrez pousser l'histoire du premier opus. La version PSP proposera d'ailleurs une connexion avec Assassin's Creed 2 sur PS3 pour obtenir des armes et autres objets exclusifs. Si vous voulez en savoir plus, il y a Assassin's Creed Lineage, une série de 3 courts métrages, dont le premier est déjà disponible, qui propose de suivre la vie du père d'Ezio, le héros du second opus. Et puis si vous n'en avez pas eu assez, il reste une bande dessinées à paraitre, qui elle mettra l'accent sur Desmond et englobera donc les événements des deux premiers épisodes d'un point de vue actuel dans le temps. Tout, tout, tout, vous saurez tous sur Assassin's Creed.
A moins de 2 semaines du lancement mondial, voici un petit aperçu après quelques heures de jeu passées en compagnie d'Ezio Auditore. Vous êtes un gentilhomme, étalon dragueur rital, dont la famille a été victime d'une terrible machination qui les a mené à l'échafaud. Vous réclamez vengeance, et vous voulez des réponses, voilà comment vous passez du côté obscur de la force. Nous n'en dirons pas plus, par respect envers une histoire qui semble dores et déjà plus profonde et mieux construite que celle du premier opus. En effet, la première bonne surprise de cet Assassin's Creed 2, c'est une vraie construction scénaristique. Il semble que vous ne soyez plus cantonné aux missions d'assassinat et de vol sans réel but. L'histoire avance relativement lentement, ce qui n'est pas forcément un mal à condition qu'elle soit de qualité. On nous promet d'ailleurs un minimum d'une vingtaine d'heures de jeu, si tant est qu'on ne se décide pas à récolter toutes les plumes de pigeons et autres objets cachés.
Même après 2 ans, le moteur du jeu est toujours aussi sympathique, mais il faut avouer qu'il a un peu vieilli. En fait, c'est surtout les concurrents qui ont évolué entre temps, ce qui fait qu' Assassin's Creed 2 portera probablement moins l'étendard de la prouesse technique que le premier épisode. Mais qu'importe puisqu'ici, le travail a surtout été porté sur la diversité des missions et des actions proposées. Le principal défaut de son prédécesseur, c'était sa redondance et son faible renouvellement, alors on va chercher à nous le faire oublier par tous les moyens. Les mouvements au corps à corps d'Ezio ont été à peu près quadruplé par rapport à ceux d'Altaïr. Les duels sont plus intéressants, avec l'apparition de nouvelles armes, du couteau de boucher aux doubles lames (permettant ainsi les doubles meurtres) en passant par le pistolet à un coup. Ezio peut se débarrasser de ses ennemis en les tirant par les pieds dans le vide, en leur sautant dessus depuis un toit... Ceux-ci semblent d'ailleurs plus intelligents, et surtout plus à l'écoute des bruits alentours. Evitez donc de faire tomber un garde trop prêt de ses collègues si vous ne voulez pas les voir débarquer... La maniabilité d' Ezio a aussi été revue à la hausse, avec un contrôle des cabrioles un peu plus précis. Après quelques heures manette en mains, il faut avouer que le jeu réussissait plutôt bien à se renouveler dans son ensemble. D'accord, certaines missions sont toujours un peu tartes (va me chercher des plumes sur les toits s'il te plait), mais dans l'ensemble, le tout était plutôt bien pensé. En dehors des objectifs d'assassinat classiques, il y a une donnée importante, l'argent. Cela implique des commerçants d'armes, de soins, des vols de florins à la tire dans les poches des passants ( qui ne manqueront pas de chouiner si vous vous y prenez comme un manche )... Ezio se fait pote avec Leonard de Vinci him self, qui lui prêtera quelques unes de ses inventions pour l'occasion. Les PNJ s'accompagnent souvent de petites biographies, et on en apprend d'ailleurs de belles sur Leo. Le genre de choses qu'on ne raconte pas en histoire de l'art, mais plutôt en histoire de lard. Bref, des petits détails qui mine de rien permettent un peu plus d'immersion dans l'histoire.
Il nous fut aussi possible d'essayer la démo qui tournait à la Gamescom de Cologne cet été. Typiquement orientée Prince of Persia, à coups de leviers et autres portes cachées, elle semblait offrir une alternative intéressante aux meurtres gratuits qui peuplent votre quotidien. Assassin's Creed 2, après quelques heures de jeu, semble remplir le contrat qu'il s'est donné au départ, à savoir le renouvellement. Bien sûr, il est trop tôt pour en conclure véritablement quelque chose, mais même après plusieurs heures, le petit semblait avoir encore pas mal de choses à offrir, et on est en droit de l'attendre en toute confiance. Rendez-vous dans deux semaines donc pour un avis définitif.
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