Acheter des amis sur Facebook

De SCIencextrA

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Un site australien a eu l'idée de vendre des amis sur le célèbre réseau communautaire américain Facebook, ou plus exactement des contacts commerciaux. Mais Facebook met en garde ceux qui seraient tentés d'utiliser ce service.

L’amitié aurait-elle un prix ? Sur Internet et plus particulièrement sur Facebook, certains ont nettement tranché: c’est "oui". Tout du moins, c’est le point de vue de uSocial.net, un site australien qui propose depuis cette semaine aux utilisateurs du premier réseau communautaire en ligne d’acheter des amis.

Tout comme un lot de chaussettes ou de tapis, plus vous en achetez, plus le prix à l’unité est intéressant. Avec le pack "1.000 amis" pour 177,30 dollars, 1 ami revient à 0,1773 cent. Et si l’on veut pousser la barre à 5.000 amis d’un coup (le maximum autorisé pour un compte Facebook classique), un ami ne coûte plus que 0,13086 cent…

En traitant ainsi les amis comme de la marchandise, uSocial a bien cerné l’aspect commercial de Facebook, décrit par le site australien comme une "gigantesque plateforme publicitaire". "Avec une large audience sur Facebook, explique encore le site dans un communiqué, vous avez un groupe ciblé de personnes que vous pouvez contacter pour faire la publicité de ce que vous voulez".

Ainsi, Facebook et ses 250 millions d’utilisateurs à travers le monde, est "un outil marketing extrêmement efficace", argumente Leon Hill, un dirigeant du site australien, cité dans un communiqué. "Le seul problème, poursuit-il, c’est qu’il est parfois difficile d’avoir de l’audience. C’est là que nous intervenons". Bingo ! en passant de 130 amis (la moyenne des utilisateurs Facebook) à 5.000, votre message commercial aura d’autant plus de chance de faire mouche. Surtout qu’USocial se vante de cibler "avec une précision jamais égalée" les profils susceptibles d'intéresser les entreprises clientes.

Le hic, c’est que le règlement de Facebook proscrit une utilisation des comptes personnels à des fins commerciales. Et le site souligne que ceux qui tenteraient de le faire s’exposent à voir leurs comptes "bloqués de manière permanente". Dont acte.

Dig et Twitter aussi

Le nom de uSocial.net a déjà circulé quand le site a décidé de vendre des votes d’un agrégateur (Digg). Le système était rendu possible grâce à des votes fictifs réalisés par des personnes payées pour ça. Mais ce service n’est plus proposé. En revanche, la vente de « suiveurs » sur le site de micro-blogs Twitter est toujours d’actualité (les suiveurs sont des personnes recevant les mini-messages postés par des utilisateurs).

Virginie de Kerautem

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