Le comédien avait souvent le coude levé. Il parle de son addiction à l'alcool avec franchise.
On pourrait appeler cela un rôle de décomposition… En entrant dans la peau d’Hervé Chabalier, fondateur de l’agence Capa, qui a raconté son enfer de l’alcool dans Un dernier pour la route, François Cluzet s’attaquait à un problème qu’il connaît bien.
Dans Elle, Cluzet (qui joue donc Chabalier dans le film éponyme du roman) raconte son alcoolisme vaincu il y a huit ans, après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée... »
Aujourd’hui sobre, François Cluzet raconte : « J'ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. Et il y a huit ans, j'ai entamé une psychanalyse qui m'a d'abord permis de mettre des mots sur mon enfance. Je souffrais, l'alcool servait à anesthésier cette souffrance. »
Un témoignage poignant de l’acteur césarisé pour Ne le dis à personne et un challenge de taille : jouer un alcoolique au cinéma. Pas facile à digérer, cette madeleine de Proust.
P.L.N
Rejoignez la communauté SCIencextrA
Aucun commentaire:
Write comments