samedi 1 août 2009

La terre sous le virus H1N1

source.



"Si vous considérez que la propagation de ce virus a atteint 160 des 193 États membres de l'OMS, nous nous approchons de 100 %, mais (nous n'y sommes) pas encore" a précisé Gregory Hartl, porte-parole de l'OMS.

Sur "plusieurs centaines de milliers" de personnes contaminées, Gregory Hartl estime le nombre de morts à huit cents. Et si le taux de mortalité de la grippe H1N1 semble faible et ne peut pas être chiffré avec précision, l'OMS rappelle que "plus il y a de cas, plus il y aura de morts".

L'Organisation mondiale de la santé insiste sur la vitesse de propagation "sans précédent" du virus, expliquant que "au cours des pandémies dans le passé, il a fallu plus de six mois aux virus grippaux pour se propager aussi largement que l'a fait le nouveau virus H1N1 en moins de six semaines".

Une constatation d'autant plus inquiétante que les chercheurs craignent une mutation du virus vers une forme bien plus dangereuse que celle que nous connaissons aujourd'hui et qui reste bénigne dans la plupart des cas. Si "pour le moment, nous n'avons observé aucun changement dans le comportement du virus", Gregory Hartl insiste sur la nécessité de se préparer à une éventuelle mutation : "nous devons savoir qu'il peut y avoir des changements et être prêts à cela" a-t-il déclaré.

Le vaccin qui est actuellement en préparation devrait être disponible "au début de l'automne de l'hémisphère nord". Reste à savoir quelle sera son efficacité si le virus venait à muter sous une forme plus dangereuse.



Rejoignez la communauté SCIencextrA



SCIencextrA






Bookmark and Share

    Choose :
  • OR
  • To comment
Aucun commentaire:
Write comments