Une étude britannique publiée mardi a démontré que les chats ont mis au point des techniques subtiles de ronronnement. Ils arrivent ainsi à jouer sur la psychologie de leur maître pour leur soutirer ce qu'ils désirent.
Lorsqu'ils réclament quelque chose, généralement de la nourriture, les chats domestiques ajoutent à leur ronronnement habituel un son à plus haute fréquence évoquant un miaulement ou un appel à l'aide.
Selon les chercheurs de l'université du Sussex, ce «ronronnement de sollicitation» déclenche chez l'être humain un instinct parental qui permet souvent au félidé de parvenir à ses fins sans risquer d'énerver son maître par un miaulement en bonne et due forme.
La responsable de ces recherches, le Dr Karen McComb, a expliqué qu'elle avait eu l'idée de cette étude parce que son propre chat, Pepo, la réveillait régulièrement le matin pour réclamer de la nourriture.
Mme McComb a testé les réactions humaines à deux types de ronronnement: celui manifestant une pure satisfaction et celui sollicitant de la nourriture. Elle a pu remarquer que «même les gens n'ayant aucune expérience des chats ont jugé les ronronnements de sollicitation plus pressants et moins agréables.»
Apparemment, cette astuce du ronronnement de détresse ne fonctionne que pour les chats vivant seuls avec un maître. Ceux vivant dans des familles sont tout de même obligés de recourir aux bons vieux miaulements pour faire entendre leurs désirs. (belga/dl)
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1 commentaire:
Write commentsJe suis d'accord à 800% et pour moi, ce n'est pas une découverte. Mon chat Pilou, 6 ans, qui est gourmand comme pas deux, a l'habitude d'émettre un son qui tient à la fois du ronronnement et du miaulement quand il désire quelque chose, surtout des croquettes ou du lait, plus rarement des caresses. Il s'agit d'un son que j'ai surtout entendu chez les chatons ou les chattes ayant encore des petits à élever. Et j'ai coutume de dire qu'avec son petit "Mrrriw !", Pilou me ferait faire n'importe quoi !
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