source.
L’équipe du Dr. Ferera de l’université de Columbia met en relation l’exposition de la future mère à la pollution et le Q.I de son enfant.
Les substances chimiques contenues dans l’air issues de la combustion de l’essence ou du charbon, mais aussi dans les cigarettes, sont déjà connues pour entraîner des problèmes respiratoires, notamment chez les enfants. Les chercheurs se sont intéressés à 249 femmes enceintes résidant dans trois quartiers de New York. Ces femmes étaient âgées de 18 à 35 ans, ne fumaient pas et étaient d’origine africaine ou dominicaine.
Pendant la grossesse, ces femmes ont porté des moniteurs mesurant leur exposition à la pollution ambiante. A l’âge de 5 ans, leurs enfants ont été soumis à un test de Q.I. Les enfants dont les mères avaient été les plus exposées à la pollution avaient de moins bons résultats aux tests : 5 points de moins en moyenne pour les plus exposés par rapport aux enfants les moins exposés. Pas moins de 140 enfants présentaient des taux très élevés d’exposition aux polluants.
Pour les chercheurs, ces baisses de Q.I pourraient avoir un impact sur les performances scolaires des enfants. Toutefois depuis 1998, la présence de polluants dans l’air a diminué grâce à des politiques de réduction du trafic routier et les chercheurs insistent sur l’importance de ces politiques pour le bien-être général des populations.
Rejoignez la communauté SCIencextrA
Aucun commentaire:
Write comments