Quoi de neuf en 2009 ? A l'orée d'une année qui s'annonce un peu amère, le besoin de créer, d'innover ne doit pas faiblir. Bien au contraire. Il y va de la bonne santé de certains secteurs alimentaires où la concurrence est féroce. Stimuler le consommateur, pour maintenir en forme le marché. Laisser libre cours, aussi, à notre imaginaire alimentaire, dans l'invention permanente des produits, du goût.
Cela se traduit, parfois, par l'apparition d'OCNI, ces Objets Comestibles Non Identifiés, qui atterrissent dans nos assiettes, à force d'envahir les rayons. Non pas sous forme de capsules, comme se plaît à le décrire un imaginaire futuriste stéréotypé, mais sous des apparences toujours mieux travaillées pour nous mettre en appétit de choses nouvelles.
En piochant, un peu au hasard dans ces nouveautés, on tombe, par exemple, sur des yaourts fruits et vrais légumes, parlant forme et santé à notre bonne conscience alimentaire. Rayon frais, toujours, une promesse forme et beauté, d'un coup de cuillère dans l'onctuosité de produits réparateurs. Là où l'alicament sentait un peu la pharmacie, la cosmétofood va venir affiner nos traits et nous arranger le portrait. Signe des temps, le deux ou le trois en un, voire le tout en un. Si c'est bon, c'est bien. Mais, si en plus d'être bon, ça me fait du bien et me rend beau, alors je demande à voir, à goûter. J'achète. C'est du moins le pari des marques.
Sinon, vous pourrez tester le choco-fromage, pour de nouveaux frissons gourmands, une fois remis des saveurs de champignons marinés antipastis ou de burgers de poissons, riches en oméga 3. A moins que vos faveurs ne se portent sur des confitures de plantes, sensuelles et zen, ou des raisins secs, au goût orange ou citron, d'allure fun mais d'ambition citoyenne, en affichant le lien avec des associations de lutte contre la pauvreté et… de défense des animaux.
Dans l'ébullition de ces nouveaux produits et marchés, on voit se développer, tous azimuts, des Observatoires mondiaux de l'alimentation, des Instituts de tendances, des Cabinets en prospective, grands ordonnateurs de conseils. Preuve qu'au fond de la casserole, l'industrie alimentaire ne doit jamais ramollir.
Mais, d'aliments séducteurs en pièges à consommateurs, pas facile de détacher, bien souvent, le bon grain de l'ivraie. Pas facile, non plus, d'asseoir à la même table, les doctes du bon goût qui manient la férule, et les émules du marketing qui n'en font qu'à leur tête.
Cela se traduit, parfois, par l'apparition d'OCNI, ces Objets Comestibles Non Identifiés, qui atterrissent dans nos assiettes, à force d'envahir les rayons. Non pas sous forme de capsules, comme se plaît à le décrire un imaginaire futuriste stéréotypé, mais sous des apparences toujours mieux travaillées pour nous mettre en appétit de choses nouvelles.
En piochant, un peu au hasard dans ces nouveautés, on tombe, par exemple, sur des yaourts fruits et vrais légumes, parlant forme et santé à notre bonne conscience alimentaire. Rayon frais, toujours, une promesse forme et beauté, d'un coup de cuillère dans l'onctuosité de produits réparateurs. Là où l'alicament sentait un peu la pharmacie, la cosmétofood va venir affiner nos traits et nous arranger le portrait. Signe des temps, le deux ou le trois en un, voire le tout en un. Si c'est bon, c'est bien. Mais, si en plus d'être bon, ça me fait du bien et me rend beau, alors je demande à voir, à goûter. J'achète. C'est du moins le pari des marques.
Sinon, vous pourrez tester le choco-fromage, pour de nouveaux frissons gourmands, une fois remis des saveurs de champignons marinés antipastis ou de burgers de poissons, riches en oméga 3. A moins que vos faveurs ne se portent sur des confitures de plantes, sensuelles et zen, ou des raisins secs, au goût orange ou citron, d'allure fun mais d'ambition citoyenne, en affichant le lien avec des associations de lutte contre la pauvreté et… de défense des animaux.
Dans l'ébullition de ces nouveaux produits et marchés, on voit se développer, tous azimuts, des Observatoires mondiaux de l'alimentation, des Instituts de tendances, des Cabinets en prospective, grands ordonnateurs de conseils. Preuve qu'au fond de la casserole, l'industrie alimentaire ne doit jamais ramollir.
Mais, d'aliments séducteurs en pièges à consommateurs, pas facile de détacher, bien souvent, le bon grain de l'ivraie. Pas facile, non plus, d'asseoir à la même table, les doctes du bon goût qui manient la férule, et les émules du marketing qui n'en font qu'à leur tête.
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