Deux groupes de recherche viennent de réaliser simultanément la même découverte, ils ont pu détecter à partir du sol terrestre des émissions de chaleur en provenance de planètes extrasolaires. Jusqu’à présent, tout ce que nous savions des atmosphères des exoplanètes provenait d’observations à partir d’instruments situés dans l’espace.
Les nouveaux résultats font tomber les frontières qui nous séparaient de ces mondes exotiques, l’étude des exoplanètes va faire de grands bonds en avant. Cette nouvelle est également rassurante car la majeure partie des observations spatiales sont réalisées à partir du télescope Spitzer qui va bientôt se retrouver en panne cryogènes, limitant pour le coup ses capacités.
Une des équipes a observé la planète OGLE-TR-56b, que l’on classe dans la catégorie des " Jupiter chaud ", il s’agit de planètes massives dont l’orbite est très proche de l’étoile centrale et dont la période de révolution varie entre 2 et 3 jours. Du fait de la courte distance entre les deux astres, ces planètes sont censées être suffisamment chaudes pour émettre du rayonnement dans le domaine du visible et du proche infrarouge. Un tel rayonnement est détectable à partir de la Terre.
Pour un observateur situé sur Terre l’observation d’OGLE-TR-56b n’est pas aisée, d’une part la perspective fait que la planète est cachée derrière son étoile pendant une partie de sa trajectoire. D’autre part, la région de la Voie Lactée où se situe la planète est surpeuplée d’étoiles lumineuses, il s’agit d’une zone distante de 5 000 années lumières en direction du centre galactique.
D’autres équipes ont essayé de détecter des atmosphères planétaires depuis la Terre mais sans succès " fait remarquer Mercedes López-Morales co-auteur de l’article et chercheur au Carnegie Institution's Department of Terrestrial Magnetism. " Nous avons réussi à enregistrer des images lors de deux nuits de l’été dernier. Plusieurs facteurs ont besoin d’être réunis pour réaliser une telle prise de vue, il faut une planète chaude qui émet beaucoup de rayonnement et une atmosphère calme sans vent. De plus la nuit sur Terre doit être parfaite pour pouvoir effectuer des mesures précises lorsque la planète est occultée par son étoile. L’éclipse permet de faire la différence en terme de spectre entre la lumière provenant de l’étoile et celle provenant de la planète.
La magie s’est produite lors de la nuit du 2 juillet au Chili, grâce au Very Large Telescope les scientifiques ont pu prendre plus de 600 images de la planète. " La lumière de la planète brille d’une lumière rouge et intense, il a fallu mesurer avec précision le flux stellaire incident pour le différencier de l’émission planétaire,"
L’autre étude a été effectuée par une équipe hollandaise et porte également sur un Jupiter chaud nommé TrES-3b. Les observations effectuées à partir du sol ont permis de détecter le rayonnement émis. Sans la chaleur intense de l’atmosphère de ces planètes, toute observation serait vaine car la chaleur empêche la formation de nuage de silicium ou de fer qui filtre les ondes lumineuses.
Unisciences.com
Les nouveaux résultats font tomber les frontières qui nous séparaient de ces mondes exotiques, l’étude des exoplanètes va faire de grands bonds en avant. Cette nouvelle est également rassurante car la majeure partie des observations spatiales sont réalisées à partir du télescope Spitzer qui va bientôt se retrouver en panne cryogènes, limitant pour le coup ses capacités.
Une des équipes a observé la planète OGLE-TR-56b, que l’on classe dans la catégorie des " Jupiter chaud ", il s’agit de planètes massives dont l’orbite est très proche de l’étoile centrale et dont la période de révolution varie entre 2 et 3 jours. Du fait de la courte distance entre les deux astres, ces planètes sont censées être suffisamment chaudes pour émettre du rayonnement dans le domaine du visible et du proche infrarouge. Un tel rayonnement est détectable à partir de la Terre.
Pour un observateur situé sur Terre l’observation d’OGLE-TR-56b n’est pas aisée, d’une part la perspective fait que la planète est cachée derrière son étoile pendant une partie de sa trajectoire. D’autre part, la région de la Voie Lactée où se situe la planète est surpeuplée d’étoiles lumineuses, il s’agit d’une zone distante de 5 000 années lumières en direction du centre galactique.
D’autres équipes ont essayé de détecter des atmosphères planétaires depuis la Terre mais sans succès " fait remarquer Mercedes López-Morales co-auteur de l’article et chercheur au Carnegie Institution's Department of Terrestrial Magnetism. " Nous avons réussi à enregistrer des images lors de deux nuits de l’été dernier. Plusieurs facteurs ont besoin d’être réunis pour réaliser une telle prise de vue, il faut une planète chaude qui émet beaucoup de rayonnement et une atmosphère calme sans vent. De plus la nuit sur Terre doit être parfaite pour pouvoir effectuer des mesures précises lorsque la planète est occultée par son étoile. L’éclipse permet de faire la différence en terme de spectre entre la lumière provenant de l’étoile et celle provenant de la planète.
La magie s’est produite lors de la nuit du 2 juillet au Chili, grâce au Very Large Telescope les scientifiques ont pu prendre plus de 600 images de la planète. " La lumière de la planète brille d’une lumière rouge et intense, il a fallu mesurer avec précision le flux stellaire incident pour le différencier de l’émission planétaire,"
L’autre étude a été effectuée par une équipe hollandaise et porte également sur un Jupiter chaud nommé TrES-3b. Les observations effectuées à partir du sol ont permis de détecter le rayonnement émis. Sans la chaleur intense de l’atmosphère de ces planètes, toute observation serait vaine car la chaleur empêche la formation de nuage de silicium ou de fer qui filtre les ondes lumineuses.
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