samedi 29 novembre 2008

Ovni sur Apt en juillet 2008

Des habitants d'Apt et ses alentours n'en ont pas cru leurs yeux

"La première image que j'ai filmée est trois halos de lumières blanches fixes, dans le ciel, vers le sud-ouest." La caméra au bout de l'oeil, Robert ne veut rien louper de ce phénomène qu'il n'explique toujours pas. "J'étais avec mes amis sur ma terrasse, tout le monde a vu la même chose." Il est 22h15 à Saint-Saturnin-lès-Apt, dans la nuit de vendredi à samedi. Tous, tournés vers les monts du Luberon.

"Ces lumières, à l'horizontal pendant quelques secondes, n'émettent aucun bruit. C'est le silence complet. Elles se démultiplient, puis deux paraissent se détacher. Elles continuent de descendre pour s'enfuir vers l'ouest, en direction de Gordes. En une seconde elles disparaissent. Il reste quatre lumières symétriquement les unes à côté des autres." Elles se fondent au noir de la nuit. Chacun reprend son souffle. Robert cherche encore les points lumineux avec son caméscope, il zoome au maximum, règle la netteté de l'image.



"Les quatre lueurs, toujours parfaitement immobiles sont revenues. Brusquement. Sans aucun son. Puis la formation semble bouger. Elle adopte un angle à 30ºC. Les lumières se dédoublent dans le ciel, l'inclinaison est de plus en plus forte pour devenir horizontale, il n'y a plus six lumières, mais douze légèrement au-dessus Mourre Nègre dont certaines invisibles à l'oeil nu. La "constellation" prend la forme très claire d'un parallépipède rectangle." Voilà 10 minutes que Robert et ses amis observent avec fascination le mouvement.

"Tout à coup, le rectangle s'estompe et disparaît". Au-dessus de Gargas, estimées à 5 kilomètres devant eux, "au bout de cinq minutes, tout à coup, les lumières réapparaissent, dans la même direction. Encore à l'horizontale. Les quatre lumières sont fixes, une lumière clignote sur la gauche de la formation. Toutes s'inclinent, elles se dérobent, et plus rien". Il est 22h35, Robert n'est "pas inquiet" malgré la scène dont il est le privilégié témoin: "Ça m'excite et m'intéresse vraiment" au contraire.

Même expérience pour Ludovic

A quelques kilomètres de là, Ludovic a sensiblement aperçu les mêmes événements, deux jours plus tôt. "J'étais devant une entreprise à l'ouest d'Apt. Cinq lumières clignotaient tout doucement juste au-dessus de ma tête, à quelques dizaines de mètres de hauteur. Elles formaient un arc de cercle. Soudain, elles se sont mises à tourner sur elles-mêmes, pour partir vers l'Ouest en quelques secondes. Elles sont réapparues trois fois, au même endroit dans le ciel, en l'espace d'un quart d'heure, pour disparaître de la même manière".


Le soir du mercredi 2 juillet, à la même heure, dans le ciel du pays d'Apt, les lumières s'étaient déjà manifestées sous l'oeil de Ludovic. Le lendemain, revenu sur les lieux, le phénomène se réitère. "C'était comme une soucoupe, comme dans les films, j'en suis sûr. Un truc bizarre, flottant dans le ciel. J'en suis toujours secoué!".

Pour le moment, l'intrigue plane au-dessus d'Apt. Les avions civils comme militaires ne sont pas autorisés à voler à la hauteur où les lumières furent évaluées. Seul l'observatoire émet une hypothèse quand à l'importance des lumières : "Plus l'atmosphère est chargée, plus la lumière est diffuse." Phénomène qui pourrait répondre en partie à l'intrigue. Cependant, le silence qui entoure ces déplacements de points lumineux dans le ciel, reste inexpliqués.

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Rien de répertorié pour les bases militaires

Au centre d'essai en vol de la base aérienne 125 d'Istres, "rien n'est répertorié. Aucun vol officiel enregistré." L'officier de permanence l'affirme : "S'il y avait eu une activité, on aurait entendu le bruit de nos appareils."

La base aérienne 701 de Salon-de-Provence "recense bien une activité aérienne nocturne mercredi, peut-être des Tucano de l'école de l'Air. Une activité nocturne qui n'explique pas le nombre de lumières impaires dans la formation aperçue dans le Pays d'Apt. Les avions possèdent un feu sous chaque aile, et un autre central d'atterrissage, mais l'allumage de ce dernier en vol reste extrêmement rare." L'officier est formel : "Pas de vol vendredi soir!"

source:La provence


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