vendredi 22 août 2008

En attendant Mars

Développer des techniques sur la Terre pour l’exploration de l’espace. Voilà la mission que poursuivaient le mois dernier des scientifiques canadiens et de la NASA en sondant les profondeurs du Pavilion Lake, un lac de montagne situé à 230 km au nord de Vancouver.

Le Pavilion Lake regorge de microbialites, de très vieux fossiles. Ces sédiments calcaires sont produits par des bactéries qui s’apparentent aux microorganismes primitifs présents sur Terre au moment de l’apparition de la vie. « Mieux comprendre comment d'anciens fossiles se sont formés sur Terre pourrait permettre d'améliorer notre capacité à trouver et à détecter la vie ou des traces de vie sur d'autres planètes », expliquait Bernard Laval, spécialiste en limnologie de l’Université de la Colombie-Britannique et codirecteur du projet.
L’un des objectifs de cette mission était aussi d’apprendre à récolter des échantillons dans des conditions extrêmes et à y déceler des biosignatures, ou plus simplement, des traces d’activité biologique laissées par les bactéries dans les roches. De plus, la NASA en a profité pour tester des véhicules submersibles très similaires aux robots télécommandés envoyés actuellement sur Mars et repérer les facteurs humains entrant en jeu dans le déroulement d’un tel séjour.

Depuis la découverte récente de traces d’eau sur Mars, les enjeux de cette mission sont de toute première importance. Dans le cadre de son programme « Spaceward Bound », la NASA a convié 20 professeurs et étudiants à participer au projet. Elle espère ainsi former les futurs astronautes qui participeront à la prochaine expédition sur la Lune entre 2018 et 2020 puis sur Mars, quelques années plus tard.
Source:sciencepresse.qc.ca

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