Après plusieurs essais infructueux, un échantillon du sol de Mars a pu être introduit dans un des mini fours de la sonde d'exploration.
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Phœnix a atterri près du pôle Nord de Mars le 25 mai dernier. La première action de la sonde a été de prélever, à l’aide de son bras articulé, un échantillon du sol de la planète rouge. Mais depuis les choses tournaient mal : le matériel extrait refusait d’entrer dans l’un des huit mini fours, appelés TEGA (Thermal and Evolved Gas AnalyzerSelon la NASA, la poussière recueillie était trop compacte et ne passait pas à travers le tamis se trouvant devant l’ouverture du TEGA servant à calibrer les échantillons.), embarqués à bord du module.
Finalement, après sept essais, la sonde a envoyé mercredi le signal préprogrammé annonçant que le four était plein. La persévérance des contrôleurs de mission a donc fini par payer. Le four pourra être fermé aujourd’hui ou demain et les analyses débuteront aussitôt. A l’intérieur du TEGA, les échantillons vont être progressivement chauffés jusqu’à mille degrés de manière à identifier l'eau et les différents minéraux présents. Auparavant le microscope de la sonde aura envoyé des images de l’échantillon vers la Terre, les scientifiques sont en effet intrigués par la texture particulière du sol sur lequel s’est posé la sonde et ils attendent avec impatience les premières photos pour pouvoir en déterminer la structure.
Une fois cette étape passée, Phœnix plongera son bras dans le sous-sol martien à la recherche d’eau gelée et éventuellement de traces de bactéries qui auraient pu se développer dans le passé, il y a 100 000 ans quand de l’eau liquide existait sur la planète rouge ou même des microbes en dormance dans le sous-sol gelé. Certaines bactéries extrémophiles sur Terre sont effectivement capables de rester en sommeil des milliers d’années dans des conditions tout aussi défavorables.
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