Au cours du dernier million d’années, la quantité de gaz à effet de serre susceptibles d’accélérer le réchauffement global n’a jamais été aussi élevée que maintenant. C’est ce que confirment deux nouvelle études publiée jeudi dans Nature par les glaciologues et les paléoclimatologues du projet européen Epica (European Project for Ice Coring in Antarctica).
nnées. Les données recueillies vont permettre aux climatologues d’affiner leurs modèles climatiques, notamment d’étudier les liens, pas toujours bien compris, entre la température et le niveau des gaz à effet de serre (GES).
Première constatation: à l’heure actuelle, les quantités mesurée de CO2 atmosphérique dépassent d’au moins 28% les maxima relevées au cours des 800.000 dernières années. Quant au méthane, qui génère un effet de serre 20 fois important que le CO2, sa concentration a
ctuelle dépasse de 134% ses records passés. Ce qui fait écrire au paléoclimatologue Thomas Stocker,Les auteurs de ces études se sont également aperçus qu’au cours de la dernière glaciation, certaines phases de réchauffement ou de refroidissement rapide ont pu avoir lieu sans qu’on observe de variation notable des concentrations de méthane ou de CO2. Les chercheurs supposent que ces changements climatiques ont pour origine des variations des flux océaniques tels que le Gulf Stream.
20minutes.fr
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