mardi 11 mars 2008

Le détecteur Atlas


Une circonférence de 26 km, l'espace le plus vide du système solaire


Depuis 5 ans au Cern de Genève, les ingénieurs s’activent. Ils assemblent le plus grand détecteur de particules polyvalent du monde. Le dernier élément de la machine a été descendu à plus de 100 mètres de profondeur. Ne reste plus qu’à démarrer ce monstre de 7000 tonnes.

Le détecteur Atlas a peut-être mis 5 ans à être monté, mais à la vue de ses dimensions, cela reste un temps presque raisonnable : 46 mètres de longueur, 25 mètres de largeur, 7000 tonnes. Atlas n’abrite pas moins de 100 millions de capteurs.

Atlas est un acronyme anglais signifiant « A Toroidal Large hadron collider Apparatus ». Ce « grand collisionneur de hadrons » est un immense détecteur, il va mesurer les particules émises lors de la collision entre deux protons. La dernière pièce mise en place pèse 100 tonnes est permettra de définir et de mesurer l’impulsion des muons, créés lors des collisions.

Pour démarrer le LHC, il va falloir attendre quelques mois. Une bonne partie de l’installation travaille à des températures excessivement basses à -271,1 ºC, afin de profiter de la supraconductivité. Atteindre de telles températures va demander du temps. Les gros aimants d’Atlas sont déjà frigorifiés, mais une bonne moitié du LHC reste à refroidir.

On attend les premières collisions pour le début de l’été. Les expériences menées iront à la recherche du boson de Higgs, à la découverte de la matière noire de l’Univers.

Des objectifs à la hauteur de l’immensité de l’instrument…

Ce projet a rassemblé des laboratoires de 37 pays, dont le CNRS et le CEA.

Source : science.gouv.fr

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