Quoi de neuf pour les avertisseurs de radars?

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"Concernant les avertisseurs de radars", "un accord gagnant-gagnant a été trouvé avec leurs fabricants" jeudi, a estimé le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Luc Nevache.
Face aux mauvais chiffres de mortalité routière en début d'année, le gouvernement avait annoncé en mai la suppression des panneaux annonçant les radars fixes et l'interdiction des avertisseurs de radars.
Face à la résistance des députés UMP, le gouvernement à fait des concessions, dont la transformation des détecteurs de radars en détecteurs de "zones dangereuses", comportant un radar et/ou connues pour être accidentogènes.
Les détecteurs nouvelle version , dont les constructeurs ont six mois pour mettre à jour les appareils déjà en circulation , ne préciseront pas si ces zones dangereuses comportent un radar ou si elles sont seulement accidentogènes, mais l'alerte sera là poussant le conducteur à la méfiance, du danger ou du PV.
Le nouveau délégué interministériel à la Sécurité routière se dit "convaincu qu'il peut y avoir un ressaisissement" sur la route, où les chiffres de mortalité sont mauvais depuis le début de l'année.
"Les chiffres ne se sont pas retournés, comme on peut le croire. Le nombre de tués augmente, mais pas celui des accidents et des blessés. Cela veut dire que les accidents sont plus graves, plus mortels qu'avant", estime-t-il.

"Les premières tendances du mois de juillet sont d'ailleurs meilleures. Les très graves accidents récents, celui qui a coûté la vie à quatre personnes dans l'Hérault, ou le contresens sur l'A7 la semaine dernière, ont énormément marqué l'opinion et, peut-être incité les gens à lever le pied", espère M. Nevache. Dommage si cela est vrai, qu'il faille des drames pour que les conducteurs se rappelent qu'ils ont une tonne entre les mains, et la vie d'autrui.

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