Une femme qui aurait entretenu une liaison avec DSK a expliqué dans le JDD avoir été contactée par l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson, et parle de "questions brutales", "un peu comme dans un interrogatoire de police". Installée aux Etats-Unis mais réfugiée en Suisse pour échapper à la pression médiatique, cette jeune Française précise que son "avocate à Los Angeles, Gloria Allred, a été contactée par le bureau du procureur Vance à New York". Elle clame que DSK n'a jamais été violent avec elle.
"Il ne m'a forcée à rien"
"Il n'a jamais été violent avec moi. Ni physiquement, ni verbalement", a déclaré Marie-Victorine M. à l'hebdomadaire suisse "LIllustré".
"Il ne m'a forcée à rien", a-t-elle répété à Kenneth Thompson, qui l'interrogeait sur sa liaison avec DSK, débutée en férvrier 1997.
"Je ne sais pas où en sont les choses parce que je suis en Europe depuis une semaine", ajoute-t-elle. Dans le magazine elle avait toutefois prévenu cette semaine que son témoignage "servirait sans doute plus la défense que l'accusation".
Kenneth Thompson "m'a couru après pendant une semaine", "j'avais des messages tous les jours", raconte cette jeune femme.
"C'est à partir de ce moment que j'ai engagé mon avocate. Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police", dénonce t'ele.
Dans son entretien à L'Illustré, elle avait déjà accusé Thompson de lui avoir posé des questions "vraiment salaces, chirurgicales".
Sa trace a été retrouvée car "il semble qu'un cabinet d'investigation de Washington se soit procuré une lettre que j'avais adressée à mon père à Sarcelles et dans laquelle j'évoquais ma liaison avec Dominique Strauss-Kahn". Elle aurait alors accordé son interview au magazine suisse pour "prendre les devants", explique-t-elle au JDD.
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