samedi 22 août 2009

Les patrons regardent votre Facebook


source.




Neuf patrons américains sur vingt, soit 45 %, regardent si leur futur employé potentiel est présent sur un réseau social (blogs, Facebook, MySpace, Hi5, Twitter, etc.), et, le cas échéant, étudient les pages en question si elles ne sont pas bloquées aux seuls amis.

Cette statistique particulièrement explicite est tirée d'un sondage qui avait révélé que seuls 22 % des patrons réalisaient de telles études l'année dernière. En un an, certainement grâce à l'explosion de Facebook (340 millions de visiteurs aujourd'hui, contre 130 millions il y a un an), les employeurs ont donc surveillé les réseaux sociaux comme jamais. Et ce nombre devrait croître rapidement, sachant que le sondage révèle que 11 % des employeurs comptaient s'y mettre.

Selon CareerBuilder.com, site américain de recherche d'emploi ayant commandé ce sondage, 29 % des employeurs cherchent sur Facebook, 26 % sur LinkedIn (site orienté vers les "professionnels"), 21 % sur MySpace, 11 % sur les blogs et 7 % sur Twitter.

Sachant que 35 % des patrons n'ont pas recruté leur employé potentiel à cause de ces recherches, CareerBuilder.com cite les raisons de ces refus d'emploi : 53 % des raisons sont liées à la publication du candidat de photos ou d'informations provocantes ou déplacées, 44 % parce que l'on voit les candidats buvant ou se droguant, 35 % parce qu'ils crachaient sur leurs anciens employeurs, leurs collègues ou leurs clients, 29 % parce qu'ils montraient un déficit de communication, 26 % parce qu'ils publiaient des propos discriminatoires, 24 % parce qu'ils mentaient sur leurs diplômes, et 20 % ont publié des informations confidentielles sur leurs anciens employeurs...

Face à un tel constat, CareerBuilder.com conseille fortement aux candidats de bien veiller aux informations qu'ils publient sur les réseaux sociaux. Il faut assumer ses paroles, et en accepter les conséquences.

Plus "amusant", l'étude montre que 14 % des patrons ont refusé une personne parce qu'elle avait utilisé un smiley dans un message, tandis que 16 % de ces mêmes patrons ont écarté un employé pour avoir utilisé une contraction (style SMS) dans un email.



Cependant, si l'étude pointe du doigt les problèmes que peuvent créer les réseaux sociaux, elle montre aussi que ces derniers peuvent être positifs pour les candidats. En effet, suite à la consultation d'un blog ou d'une page tirée d'un réseau social, l'employeur a ainsi remarqué que le candidat ou son propre salarié avait une bonne personnalité (50 % des cas), de très bonnes qualifications (39 %), qu'il était créatif (38 %), qu'il savait communiquer (35 %), etc.

En somme, selon le contenu que l'on propose sur ses pages personnelles, votre futur employeur peut plus ou moins vous apprécier. L'étude conseille donc de faire le ménage et de garder uniquement tout ce qui peut paraître positif, avant de rechercher un emploi. Sait-on jamais...

*Cette étude a été réalisée entre le 22 mai et le 10 juin 2009, auprès de 2667 recruteurs américains.


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1 commentaire:
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  1. Eh oui, je l'ai toujours dit ! Big Brother is watching you !!!
    Tinky, parano.

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