samedi 28 mars 2009

OVNI sur l’archipel des Tonga

La Réunion, février 1977 - L’île Eua dans l’archipel des Tonga, janvier 2009... Le reporter photographe Daniel Ubertini a de nouveau croisé la route d’Ovnis. L’événement fait la une du Samoa Observer.




“UFO flying behind a plane in Tonga ?”. L’information fait la une du Samoa Observer du 10 mars dernier. À la Réunion certains reconnaîtront sans peine le visage de l’observateur. Et oui ! Il s’agit bien de Daniel Ubertini. Reporter photographe, Daniel a bourlingué dans l’océan Indien avec comme base arrière notre île faisant le tour des rédactions locales avant de mettre le cap sur le Pacifique qu’il sillonne désormais toujours appareil photo et caméra au poing. En février 1977, Daniel immortalise un curieux phénomène dans le ciel de Gillot (voir encadré). Trente-deux ans après, c’est dans le ciel de l’île Eua dans l’archipel des Tonga que l’événement s’est reproduit dans des circonstances quasi-identiques. Le 31 janvier dernier, Daniel est à l’aéroport d’Eua en début de matinée où il doit embarquer à bord d’un Islander de Great Barrier Island à destination de Nuku’Alofa. Comme il en a l’habitude, il filme et photographie. “Dix minutes avant que l’Islander ne décolle, raconte Daniel à notre confrère du Samoa Observer, un ami japonais a pris une photo de l’aéroport avec l’avion en arrière-plan. Je ne sais pas pourquoi, à un moment, j’ai pointé mon doigt vers la droite où dans le ciel était apparu un objet qui ne s’y trouvait pas auparavant.” De retour à son hôtel, Daniel visionne ses propres images. “L’étrange phénomène s’y trouvait, poursuit-il. Il est impossible de dire d’où il venait et dans quelle direction il est parti. C’est un mystère. Un premier objet volait sur le côté de l’avion à environ un demi mile. Il était suivi par un second.” Daniel n’est pas un de ces illuminés qui voient à tout bout de champ des petits hommes verts ou affirment avoir établi un contact personnel avec E.T. Comme pour le phénomène de février 1977, il entend Ovni au sens littéral du terme : objet volant non identifié sans aucune connotation extraterrestre. Il n’empêche, depuis trente-deux ans, Daniel s’est pris de passion pour ces phénomènes inexpliqués au point de collectionner les photos d’Ovnis immortalisés aux quatre coins du monde. Les clichés pris dans le ciel de l’île d’Eua figureront en bonne place dans sa collection.

Alain Dupuis


- L’ÉNIGME DU LADY OF THE LAKE Février 1977 à la Réunion, 22 mars 1870 dans l’océan Atlantique. À 107 ans d’intervalle, l’Ovni photographié par Daniel Ubertini et celui dessiné par le capitaine Banner, commandant le Lady of the Lake présentent d’étranges similitudes. L’observation de mars 1870 a été jugée suffisamment crédible pour faire l’objet d’une communication dans le bulletin de la Société royale de météorologie britannique en 1 873. Le 22 mars 1870 l’équipage du Lady of the Lake, un voilier à vapeur en route entre l’Amérique du Sud et l’Afrique, aperçoit un étrange phénomène dans le ciel et alerte son commandant. Le capitaine Banner consigne l’incident dans le livre de bord. Il évoque un nuage de forme circulaire avec à l’intérieur un demi-cercle divisé en quatre sections. Le tout est gris et de l’arrière émerge une sorte de queue. “L’objet” vole contre le vent. Le commandant du Lady of the Lake est formel. Le phénomène ne peut pas être confondu avec des nuages en raison de sa géométrie, de la complexité de sa forme. L’Ovni a traversé le ciel entre 20° et 80°. Apparu au sud- sud-est, il a disparu au nord-est. Il est resté visible pendant une demi-heure avant d’être perdu de vue dans l’obscurité et non pas de se disperser comme un nuage. Le croquis joint au rapport du capitaine Banner montre un OVNI très proche de celui photographié 107 ans plus tard par Daniel Ubertini notamment cette longue queue très caractéristique.


- MYSTÈRE DANS LE CIEL DE GILLOT Aéroport de Gillot, 19 février 1977. Daniel est en bout de piste à la Mare pour immortaliser le décollage d’un Boeing 747 d’Air France. “Il était 14h, le ciel était dégagé sans nuages, raconte Daniel. J’utilisais à l’époque un Nikon FTN avec un moteur. Il était chargé avec du film Ilford 400 asa, 20 poses. J’ai pris 21 photos du décollage sans remarquer rien de particulier au niveau de l’aile droite.” Sur les clichés on voit le jumbo d’abord de face puis qui passe devant Daniel et enfin s’éloigne au-dessus de la mer. Au moment des prises de vue, Daniel ne s’est donc rendu compte de rien. C’est lorsqu’il se retrouve dans la chambre noire après le développement qu’il découvre que quelque chose apparaît environ 10 m au-dessus de l’aile droite du B.747. Daniel pense d’abord qu’il s’agit d’un défaut sur la pellicule. Examinées au microscope, les 21 photos prises ne révèlent aucune tache, aucune griffure. Un objet quel qu’il soit évoluait bel et bien dans le ciel de Gillot ce jour-là. Fortement grossi, il apparaît noir dans sa partie supérieure, blanc en dessous et semble surmonté d’une espèce de fouet. Plus étonnant, il est fixé sur plusieurs clichés pris à des moments et sous des orientations différentes ce qui exclut définitivement toute possibilité de défaut dans la pellicule. Alors ? Mystère. L’histoire ne s’arrête pas là. Daniel va se passionner pour cette affaire. En 1980 il envoie les négatifs originaux au CUFOS (Centre d’études des phénomènes OVNIS) à Chicago. “Ils ont analysé les négatifs et dans le rapport que m’a adressé William Spalding, directeur du CUFOS à l’époque, il était indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une supercherie. En revanche il a été dans l’impossibilité d’expliquer ce qui apparaissait sur les clichés.”


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