jeudi 18 décembre 2008

Le traumatisme de Whitley Strieber

Chaque année, à l’approche de la date anniversaire de son abduction, le 26 décembre 1985, Whitley Strieber connait des moments difficiles, “une sorte d’avalanche émotionnelle où se mèlent des sentiments d’amour et de frayeur rétrospective.
“Je souffre d’avoir été caricaturé comme un homme à l’imagination débordante, ou même un menteur, mais tout ce que j’ai raconté est véridique. Il y a aussi des choses que j’ai gardé pour moi. Je me sens maintenant très isolé, comme chaque année au début de l’hiver.
J’ai reçu la très grande bénédiction de voir en vérité et précisément un monde au-delà de la mort, et son peuple sacré, parmi lequel j’ai même lié des amitiés.
Mais quel sens cela peut-il avoir pour mes détracteurs ? Je suis animé d’une très profonde colère envers ceux qui n’ont cessé de me maltraiter. Je suis l’un des premiers qui ait porté à la connaissance de mes contemporains des expériences aussi profondes, et en retour on m’a tourné en dérision dans un épisode de Southpark.



C’est une telle humiliation d’avoir été violé, au-delà de ce que vous pourriez imaginer. En fait, j’ai gardé le silence pendant vingt ans avant de confier certaines choses à ma propre épouse. C’est horrible d’être déconsidéré dans les medias, quand on a simplement dit la vérité.
Peu avant la publication de mon récit, titré “Confirmation” (1998), Parade Magazine avait publié des contre-vérités, laissant entendre que j’étais victime d’épilepsie, et que j’avais même contribué à une fondation de recherches dans ce domaine.
J’ai obtenu que Parade publie des excuses, mais le mal était fait. Il s’agissait de détruire ma crédibilité.
J’ai réalisé au fil des années le pouvoir des forces obscures, qui veulent maintenir l’humanité dans un état de faiblesse et d’ignorance.
A 63 ans maintenant, je ressens beaucoup d’amertume. Je constate un tel gachis, quand tant d’efforts sont déployés pour nier la réalité. Je ne suis qu’un élément dans un vaste mouvement qui pourrait profondément transformer la vie humaine. Jamais auparavant cette occasion ne s’était présentée. Mais nous faisons comme si rien ne se passait.
Les visiteurs m’ont expliqué que nous descendons d’une race de lémuriens. Ca explique notre attirance pour tout ce qui est clinquant.
Notre civilisation utilise le pétrole pour faire du feu, grâce auquel nous transformons les composés chimiques de milliers de matériaux, pour fabriquer des objets. Notre culture matérialiste est basée sur le feu.
Mais ce n’est pas le cas des visiteurs. Leur source d’énergie est d’une autre nature, et leur culture a d’autres objectifs. C’est en rapport avec la seule chose de véritable valeur, c’est-à-dire l’âme – ce que le Maître des Clés a nommé “énergie consciente.”
Il ne s’agit pas de collectionner des voitures, des bateaux ou des bijoux, mais de s’intéresser à ce que signifie cet univers – et découvrir le sens de la vie.
Les Romains utilisaient la vapeur pour faire marcher des jouets, mais l’idée ne leur est jamais venue à l’esprit de s’en servir autrement. La Rome d’aujourd’hui démontre comment ils ont échoué à satisfaire leurs besoins essentiels.
Nous sommes dans la même situation, mais avec une différence de taille. Dans l’ombre ou la lumière, que ce soit dangereux, glorieux, ou un peu des deux, quelque chose d’extraordinaire s’offre à nous, surgi de nulle part, pour nous proposer un avenir que nous refusons d’envisager.
Si nous ne saisissons pas cette occasion, notre futur est clairement tracé. Il suffit de parcourir les ruines du vieux Forum Romain pour l’apercevoir.
Bon, il se fait tard. Je suis fatigué et accablé.
La route a été longue, je laisse les fantômes s’occuper d’eux-mêmes.” - Source - Interview sur Karmapolis - Compléments & Commentaires


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