Le plus ancien texte en hébreu jamais mis au jour


Des archéologues ont annoncé jeudi avoir mis au jour le plus ancien texte en hébreu lors de fouilles effectuées dans une ville fortifiée dominant la vallée où, selon la Bible, David a vaincu Goliath.

Cette découverte, dans une vallée située à une vingtaine de km au sud-ouest de Jérusalem et qui abrite aujourd'hui des vignes ainsi qu'une station satellite israélienne, pourrait avoir des implications sur le débat, politiquement sensible et chargé d'émotion, sur l'avenir de Jérusalem.

Les spécialistes n'ont pas encore réussi à déchiffrer la totalité des cinq lignes du texte rédigé avec une encre noire sur un tesson de poterie déterré sur un site archéologique appelé "Forteresse d'Elah" ou "Khirbet Qeiyafa".

Pour les archéologues de l'Université hébraïque de Jérusalem, la datation au carbone des objets trouvés sur le site indique que l'inscription en hébreu remonterait à quelque 3.000 ans, soit un millier d'années avant les Manuscrits de la Mer morte.

Les experts, qui sont parvenus à déchiffrer quelques mots comme "juge", "esclave" et "roi", espèrent que le texte permettra de comprendre comment ces caractères en hébreu ont été forgés.



LIEN BIBLIQUE

D'après les archéologues, d'autres objets mis au jour lors des fouilles de la forteresse donnent à penser qu'il existait très probablement un roi et un gouvernement central forts à Jérusalem pendant la période durant laquelle les historiens pensent que David a régné sur la Ville sainte et l'Israël biblique.

L'Etat moderne d'Israël invoque souvent un lien biblique entre David et Jérusalem pour justifier sa revendication, non reconnue par la communauté internationale, de Jérusalem, "capitale une et éternelle" de l'Etat juif.

Pour les Palestiniens, qui affirment que les revendications remontant à la Bible sont dépassées par la présence de longue date de la population arabe dans cette ville, la partie orientale de Jérusalem, conquise lors de la guerre de 1967, doit être la capitale du futur Etat palestinien indépendant comprenant la Cisjordanie et la bande de Gaza.

L'architecte en chef de ces fouilles, Yosef Garfinkel, estime que cette découverte éclaire de manière significative la période de la domination du roi David sur les Israélites.

Selon lui, "la chronologie et la géographie de Khirbet Qeiyafa constituent un carrefour unique entre la mythologie, l'histoire, l'historiographie et l'archéologie du roi David".
Source:le point


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1 Commentaires

  1. Bonsoir !

    Sur Planète, récemment, et sur Arte aussi, il a été fait mention de vestiges tentant de prouver l'existence de rois bibliques et l'authenticités de faits bibliques par le biais d'artéfacts réellement antiques mais sur lesquels avaient été gravées des inscriptions imitant le style hébraïque archaïque, allant jusqu'à déposer aussi une fausse patine pour faire croire en leur authenticité. Il en a été ainsi du "Bourdon" du Temple de Salomon, dite aussi "Grenade", et du "Texte du roi Joas", tous deux surgis bizarrement dans le marché aux antiquités de Jérusalem, et tous deux provenant de chez le même faussaire receleur, un type qui n'a aucun scrupule, visiblement, à se moquer des juifs orthodoxes et sionistes qui veulent légitimer leur mainmise sur ce territoire par tous les moyens. Le type, qui doit être un athée furieux que toutes ces superstitions empêchant les fouilles sérieuses doit passablement agacer, nous avait aussi gratifiés à moment donné de "L'ossuaire de Jacques", sur lequel on pouvait lire "Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus". Là, ça a été les chrétiens intégristes qui ont été mis à mal...
    Alors, ce vestige-là est-il une autre escroquerie ?
    Tout vestige venant d'Israël, à part les vestiges réellement préhistoriques, avant le néolithique, dirais-je, sont vraiment sujets à caution, depuis ces histoires d'escroqueries et malversations. Le faussaire habile, qui détournait des objets réellement antiques mais leur donnait de la plus-value par le biais de ces inscriptions assez bien imitées, a déjà été plusieurs fois en prison...
    Il est nécessaire de savoir que dans ce pays, les religieux fanatiques de toutes sortes interdisent les fouilles de certains lieux, sous prétexte qu'ils sont sacrés, notamment l'esplanade de la mosquée du Rocher à la place de laquelle se serait dressé le Temple de Salomon, puis celui d'Hérode, et, au pied de cette esplanade, au niveau du Mur des Lamentations... Les religieux ont vraiment peur de voir mis à mal leurs croyances par les découvertes qui pourraient être faites, et, apprendre qu'on s'est entretués pendant des années pour du vent, c'est sûr, ça n'arrangerait personne... Alors, pas moyen de fouiller sérieusement à Jérusalem et ses environs, sauf clandestinement, ou presque !
    Amicalement,
    Tinky, qui aimerait bien qu'une bonne fois pour toutes les trois grandes religions s'entendent pour que des fouilles officielles soient menées, et sérieusement, pour une fois !

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