VERS UN BITCOIN ECOLOGIQUE ?

Dans une interview accordée à Sputnik, l'organisateur de l'action, Piotr Dvoriankine, membre du conseil d'experts de la Douma d'État sur le soutien législatif pour le développement des technologies financières et fondateur du réseau international d'investisseurs professionnels dans les actifs numériques de CryptoLife, a appelé les mineurs du monde entier à prendre part à cette campagne afin de réfléchir à la façon «d'écologiser» les technologies blockchain et de faire preuve d'engagement envers les idées visant à prendre soin de la planète.
«En général, l'action est positive, écologique: il ne s'agit pas d'éteindre l'électricité pendant une heure, mais de forcer à réfléchir dans la bonne direction. Nous avons pris ce principe comme base, car les technologies numériques sont au cœur de l'industrie du futur: l'intelligence artificielle, le Big Data et le blockchain sont des composantes de la future mosaïque numérique», a indiqué Piotr Dvoriankine.
Comme le note l'expert, le réseau Bitcoin (BTC) utilise déjà plus de 50 térawatt/heure d'énergie par an, ajoutant que si l'utilisation continue au rythme actuel, l'exploitation minière du BTC utilisera autant d'électricité que le reste du monde combiné d'ici 2020.

«Essayons de commuter l'équipement minier à des sources d'énergie renouvelables. Nous comprenons que ceux qui s'enrichissent de cette façon ne l'abandonneront jamais, mais nous leur proposons de penser à l'avenir. Nous voulons expliquer que si le problème n'est pas résolu dans les dix ans à venir, il pourrait devenir total», estime Piotr Dvoriankine.

Comme moyen de résoudre le problème, M. Dvoriankine a avancé l'idée de créer des cartes de «mines écologiques» qui pourraient montrer les endroits les plus écologiques pour l'extraction de cryptomonnaies en raison de leur proximité avec des sources d'énergie renouvelables dans des zones avec de bonnes températures.

HashFlare

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires