Il s'agit en fait de traces non négligeables d'acétate de vinyle (C3H3N) repérées dans l'atmosphère de Titan à l'aide du Grand réseau d'antennes millimétrique/submillimétrique de l'Atacama, au Chili. Il est donc tout à fait probable qu'une partie de celle-ci ait pu atteindre la surface du satellite, expliquent les astrophysiciens dans la revue Science Advances.
La particularité de la substance, à la différence des composants des membranes cellulaires terrestres, réside dans sa capacité à survivre dans les conditions pour le moins rigoureuses de Titan.
«Si la substance peut en effet former des structures semblables aux membranes, cela constituerait une étape décisive pour le développement d'une vie organique sur Titan», conclue Michael Mumma, le directeur du Goddard Center for Astrobiology.
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