Les ovnis de retour dans le ciel wallon

Depuis la vague belge de 1990, le Cobeps continue à recueillir des témoignages interpellants.
Si le phénomène OVNI demeure inexplicable pour la science, d’étranges observations continuent à être rapportées quotidiennement aux quatre coins du globe. Depuis la fameuse vague belge de 1990 durant laquelle plusieurs milliers de personnes – parmi lesquelles des gendarmes, des militaires et des ingénieurs ont aperçu dans le ciel des objets triangulaires atteignant parfois la taille d’un terrain de football – plus rien de comparable ne s’est reproduit au-dessus de nos têtes !
Cela ne signifie pas que les ovnis ont totalement déserté notre espace aérien. Les statistiques du Comité belge d’étude des phénomènes spatiaux (Cobeps) en attestent. Le Cobeps dispose d’une quinzaine d’enquêteurs de terrain issus pour la plupart de la défunte Sobeps dont la mission est de collecter, d’analyser et d’effectuer des recherches rigoureuses sur base des témoignages qui leur parviennent. « Sur Bruxelles et en Région wallonne, on nous signale ainsi entre 80 et 100 observations par an. Nous les filtrons et les identifions quand c’est possible. Après vérification, il subsiste environ 5 % de cas non élucidés qui focalisent notre attention », indique Patrick Ferryn, président du Cobeps.
Pour la première fois , un bilan de l’activité ufologique belge a été réalisé en 2015. Le Cobeps et le Belgisch Ufo-meldpunt ont rassemblé leurs informations pour fournir un aperçu général sur l’ensemble du territoire. « S’il y a eu une augmentation des signalements dans les trois régions avec un total de 319 observations, le nombre de cas inexpliqués a plutôt tendance à stagner », M. Patrick Ferryn.
Aucune des observations récentes n’a cependant l’étrangeté de celle du 12 février 2011 à Engis (Charleroi) où une jeune automobiliste de 27 ans a visualisé un gigantesque engin lumineux et triangulaire parfaitement immobile au-dessus d’un zoning industriel. « Cette chose se trouvait à une altitude si basse que j’ai pensé qu’un avion allait s’écraser ! », rapportera à la police ce témoin émotionné.
Réalisateur retraité, Patrick Ferryn ne tire aucun plan sur la comète quant à l’origine des ovnis, contrairement à d’autres qui prennent leurs fantasmes pour des réalités. « À l’heure actuelle, personne sur terre n’a la preuve matérielle de l’existence d’une incursion extraterrestre. Pour autant, on ne peut en exclure l’hypothèse. Grâce aux outils qu’offre Internet pour calculer l’altitude et la trajectoire d’un avion, il est désormais plus facile de distinguer les vrais témoignages des nombreux canulars, ce qui n’était pas le cas lors de la vague belge. »
D’ici quelques mois, le Cobeps rendra publiques ses conclusions sur la journée historique du 29 novembre 1989 où pas moins de 150 apparitions très interpellantes furent recensées en quelques heures dans un rayon géographique limité du sud de la Belgique.

L’AREPS dévoile des documents exclusifs

La société ufologique présentera ce samedi, à Tournai, des photos et vidéos d’ovnis jamais montrées
Si vous vous intéressez aux ovnis, ne ratez pas le rendez-vous programmé par l’Areps ce samedi 7 mai à Tournai. Présidée par Daniel Recolet, cette société ufologique belge profitera de ses 20 ans d’existence pour dévoiler des documents exclusifs (photos et vidéos) provenant des archives de ses membres. Le fondateur de l’Association de recherche et d’étude des phénomènes spatiaux n’avait que 9 ans lorsqu’il a aperçu pour la première fois un ovni au-dessus du barrage de la Gileppe.
« J’ai remarqué un premier point lumineux bien plus gros qu’une étoile. Celui-ci a été rejoint par un autre, avant que les deux sphères ne se séparent », raconte Daniel Recolet. Depuis lors, ce passionné de radiocommunication âgé de 69 ans a accroché à son tableau de chasse ufologique bien d’autres observations qui ont bouleversé sa vision de la réalité qui nous entoure. Il prépare à ce sujet un ouvrage dont 158 pages sont déjà écrites.
En dépit de l’incapacité de la communauté scientifique à percer le mystère des ovnis, notre interlocuteur est convaincu à 200 % que ne nous ne sommes pas seuls dans l’univers et qu’il existe une 4e dimension, un univers parallèle auquel l’éminent Albert Einsten croyait lui aussi dur comme fer !
« J’en suis arrivé à la conclusion que les ovnis sont l’œuvre d’une intelligence extraterrestre bien supérieure à la nôtre et que celle-ci, après nous avoir précédé sur terre, a trouvé le moyen de raccourcir l’espace-temps tout en générant l’énergie pour se matérialiser », commente Daniel Recolet.
Ce dernier s’est également beaucoup intéressé aux crop-circles, ces dessins circulaires apparaissant dans les champs et qui, là encore, sont souvent interprétés comme des signes d’une civilisation venue d’ailleurs.
De tout cela, il sera question demain, de 14 h à 17 h, à la brasserie l’Impératrice (rue des Maux n°12B). Sachez encore que l’AREPS organise régulièrement des soirées d’observation à la belle étoile autour d’un barbecue.

Une équation prouve que E.T. existe ou a existé

Selon les calculs de deux chercheurs, Adam Frank et Woodruff Sullivan, de l’Université de Washington, les chances que l’humanité soit la première et seule espèce intelligente de l’univers sont d’une sur 10 milliards de billions. Soit un 1 et 22 zéros. « Pour moi, cela implique que d’autres espèces intelligentes et technologiques ont très certainement évolué avant nous », explique Adam Frank, professeur de physique et d’astronomie à l’université de Rochester, coauteur de l’étude. Depuis le lancement de la sonde Keplper, en 2009, plus de 1.000 planètes vivables ont été découvertes. Pourtant, aucune espèce en vue, en astronomie c’est ce qu’on appelle le paradoxe de Fermi.Ce n’est pas la première tentative de prouver l’existence d’E.T. par les mathématiques, Frank Drake avait déjà établi une équation il y a 55 ans. Mais celle-ci comportait trop d’inconnues pour obtenir des résultats fiables. « Nos résultats montrent que notre évolution n’est, semble-t-il, pas unique et a eu lieu de nombreuses fois dans le passé », concluent les chercheurs publiés dans la revue Astrobiology.

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