IL UTILISE DES CADAVRES DE FILLETTES POUR FAIRE DES POUPEES 8

Metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour...
Anatoly Moskvin a été jugé cette semaine en Russie "inapte" à un procès. L'arrestation en 2011 de cet historien renommé de 47 ans à Nijni Novgorod (Est de Moscou) avait défrayé la chronique. Et pour cause... En perquisitionnant son domicile, au terme d'une longue enquête sur des profanations de tombes, les policiers avaient découvert la maison de l'horreur : une collection de poupées humaines.
Anatoly Moskvin allait déterrer dans les cimetières de la région des cadavres de fillettes et d'adolescentes pour les ramener chez lui et les momifier. Au total, 28 corps ont été retrouvés dans son pavillon jonché de bibelots et de jouets. Il les habillait de robes de princesse, enfilait sur leurs pieds et leurs mains gants et chaussettes. Sur certaines fillettes qui n'avaient pas la tête enroulée de tissus, il les recouvrait d'un masque et d'une perruque. Avant son interpellation, le "collectionneur" avait déjà parlé publiquement de ses expéditions funéraires dans les cimetières. Mais il prétextait y étudier les pierres tombales et avait publié plusieurs livres sur le sujet. Dans l'un d'eux, il avait même raconté comment on l'avait forcé, à l'âge de 12 ans, à embrasser le visage d'une adolescente morte lors d'un enterrement. Un souvenir qui allait tourner à l'obsession...
Des anniversaires pour ses poupées...
Au cours de sa garde à vue, Anatoly Moskvin avait expliqué attendre "que la science trouve un moyen de faire revivre ces enfants". "Vous avez abandonné vos petites filles sous terre dans le froid. Je les ai ramenées au chaud à la maison", avait-il asséné aux parents de ses victimes. Chaque année, il organisait même un anniversaire pour ses poupées... La mère d'une des victimes a témoigné cette semaine dans le Daily Mail. Elle a expliqué comment un jour, en allant se recueillir sur la tombe de sa fille, elle avait senti que "quelque chose avait bougé". "Ça a été le début de l'horreur. Il (Anatoly Moskvin) laissait des mots sur la tombe, en s'adressant directement à ma fille. Il la félicitait. Il comptait chaque année les classes dans lesquelles elle était censée rentrer, comme si elle était vivante (...) Durant neuf ans, il a vécu avec le corps momifié de mon enfant, dans sa chambre alors que je n’ai vécu avec elle que 10 ans", a relaté cette mère choquée.
L'homme a été interné dans un hôpital psychiatrique. Il ne devrait "pas en ressortir de sitôt", a commenté jeudi le procureur Konstantin Zhilyakov.


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