La vie sur Encelade ?

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Depuis que l’homme s’intéresse à l’univers qui l’entoure, il espère rencontrer un jour une forme de vie extraterrestre. Jusqu’à présent, c’est Mars et ses reliefs rouges qui ont concentré l’essentiel des explorations spatiales, mais la petite lune d’Encelade, sixième satellite de Saturne, pourrait bien constituer la meilleure chance de découvrir une nouvelle forme de vie dans notre système solaire, selon le Guardian.
Les conditions de vie sur Encelade ne sont pourtant pas des plus simples. Chaque jour depuis au moins 100 millions d’années, il neige sur cette lune située à plus de 1 500 milliards de kilomètres du Soleil. Mais selon le robot d’exploration Cassini, qui évolue depuis huit ans dans ces contrées glacées de l’espace, Encelade a non seulement une atmosphère, mais aussi des geysers d’eau qui s’échappent de sa surface et contiennent des composants organiques complexes, tels que le propane ou l’éthane. Selon ces observations, Encelade possède aussi un océan sous-terrain qui reste liquide grâce à la chaleur interne de la lune, qui ressemble étrangement aux sources d’énergie géothermique qu’on trouve sur Terre. “Il y a de l’eau liquide, des éléments organiques, et une source de chaleur, il y a tous les éléments nécessaires pour rendre Encelade passionnant. A part peut-être un signal radio d’extraterrestres”, plaisante un exobiologiste de la NASA.
Mais procéder à une exploration plus complète d’Encelade ne sera pas si aisé. Il a déjà fallu sept ans au robot Cassini pour se rendre sur place, après son lancement de Cap Canaveral en 1997. Monter une expédition pourrait ainsi prendre une trentaine d’années au total, selon le Guardian. Un projet de mission devrait être présenté par la NASA à l’automne, mais la question du coût risque également de poser problème.
Observée pour la première fois en 1789 par William Herschel, Encelade pourrait pourtant être plus facile à explorer que Mars ou les lunes glacées de Jupiter. S’il existe de l’eau sur la planète rouge, elle se trouverait probablement à plusieurs mètres – voire kilomètres – sous la surface. Une contrainte qui compliquerait l’idée d’un prélèvement. Même constat du côté de Ganymède et Callisto, qui sont recouvertes d’un épais manteau de glace difficile à percer. “Sur Encelade, s’il y a des formes de vie, ce sera facile de les ramasser. Elles se répandront dans l’espace”, affirme au Guardian le professeur Charles Cockell, de l’université d’Edimbourg.

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