LE SOCIALISME FRANÇAIS FAIT RECULER LE NIVEAU DE VIE PLUTÔT QUE DE L'AMÉLIORER


Le « compagnon » d’une ministre prétendument« catholique » et véritablement gauchiste insulte l’armée un 14 juillet. Un fils à papa est accusé de détournement d’argent. La garde des Sceaux sous l’égide de laquelle règne une justice à deux vitesses se permet de prendre de haut la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac. Son complice, le ministre de l’Intérieur, continue à manipuler l’opinion, minimisant les actes des uns, au Trocadéro, au Tricastin et à Brétigny-sur-Orge et portant par ailleurs systématiquement atteinte aux libertés d’expression, de manifestation et même de circulation des citoyens.
L’indignité et l’outrecuidance des détenteurs du pouvoir font jaillir un « Pas eux, pas ça » que l’on sent monter comme une vague. Le curieux tandem présidentiel affiche en permanence l’idée que le mariage pour tous est surtout une institution à ce point inutile et désuète qu’on peut s’en passer, et notamment lorsque l’intérêt financier et fiscal y trouve son compte.


Non seulement le pouvoir a perdu sa légitimité morale, mais il avance dans un seul domaine : celui de la transgression. C’est ainsi que le Parlement vient de voter définitivement la possibilité d’utiliser l’embryon humain comme matière de recherche. Cette inversion de la loi dont l’initiative revient au parti radical de gauche, c’est-à-dire à certains milieux maçonniques, et qui ravit une partie de l’industrie pharmaceutique, est une honte : une honte scientifique puisque les cellules IPS reprogrammées selon la technique du professeur Yamanaka permettent la recherche sans avoir recours aux embryons ; une honte morale puisque c’est la frontière invisible constitutive de l’humanisme entre la matière et l’humain qu’on fait voler en éclats ; une honte politique puisque le temps de la réflexion et du dialogue avec les parties prenantes a, une nouvelle fois, été négligé. Enlisé dans le déclin national dont la réalité économique n’échappe à personne, le pouvoir brandit les « avancées sociétales » comme ses seuls trophées. Il faut être pourtant bien aveugle pour ne pas voir que l’effacement du respect d’un être humain dès sa conception est un gigantesque recul de la civilisation. Qu’une personne humaine en devenir soit traitée comme une chose est un acte barbare, tant il est vrai que paganisme et négation de la vie spirituelle au profit de la domination technique de la matière se rejoignent.
Le socialisme aura accompli cet exploit de n’avoir apporté aucune amélioration à la vie des plus pauvres et des plus faibles, et d’avoir au contraire réduit un peu plus l’homme et son corps à leur dimension matérielle…

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