L'ours polaire menacé?


Le Canada a annoncé jeudi la tenue de concertations sur les ours blancs avec les Inuits, repoussant pour le moment une décision sur la protection de cet animal devenu un symbole de la lutte contre le réchauffement climatique dans l'Arctique.

La décision annoncée par le ministre de l'Environnement John Baird intervient le jour de la remise par une commission scientifique de son rapport final, confirmant qu'elle jugeait le statut de l'ours polaire "préoccupant", mais sans le considérer comme une espèce en danger ou menacée d'extinction.

Le Canada a annoncé jeudi la tenue de concertations sur les ours blancs avec les Inuits, repoussant pour le moment une décision sur la protection de cet animal devenu un symbole de la lutte contre le réchauffement climatique dans l'Arctique.

La décision annoncée par le ministre de l'Environnement John Baird intervient le jour de la remise par une commission scientifique de son rapport final, confirmant qu'elle jugeait le statut de l'ours polaire "préoccupant", mais sans le considérer comme une espèce en danger ou menacée d'extinction.

"L'ours blanc est un symbole iconique du Canada. En clair, nous devons nous assurer qu'il n'est pas mis en péril ou menacé" au Canada, a déclaré M. Baird, en soulignant à la fois qu'il avait le devoir de collaborer avec les Inuits sur ce dossier.

Des leaders inuits canadiens s'opposent à ce que l'ours polaire soit considéré comme une espèce menacée, insistant sur l'importance de cet animal pour l'économie locale, notamment pour la chasse.

"Nous pouvons aussi apprendre des connaissances traditionnelles autochtones et Inuits", a déclaré M. Baird, convoquant "une table ronde nationale" qui réunira d'ici la fin du mois de novembre des groupes environnementaux, des représentants des peuples inuits et amérindiens, des élus politiques régionaux, ainsi que des experts scientifiques.

Quelque 15.000 ours blancs vivent dans le Grand-Nord canadien sur les 20.000 à 25.000 que compte la planète. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) fait valoir que si la population des plantigrades diminue dans certaines régions du Canada, elle demeure stable ou augmente dans d'autres.

Source:le monde

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